STOP A LA CASSE DU RAFFINAGE!

STOP A LA CASSE DU RAFFINAGE!
LA CGT FAIT LE CHOIX DU MAINTIENT DE L’OUTIL

Les gouvernements successifs, que ce soit à la suite des travaux de la table ronde du raffinage en 2010 et 2011 ou de la sortie du livre blanc de l’UFIP en 2012, n’ont pas contraints les industries pétrolières à stopper la destruction des raffineries françaises, bien au contraire…

Pour la CGT, ils sont aujourd’hui:

• Coupables de la destruction de milliers d’emplois directs et indirects.

• Coupables vis-à-vis de la nation, d’avoir rendu le pays dépendant de l’importation en masse des produits raffinés
TOTAL ne déroge pas à ce dogme et fait aujourd’hui clairement le choix de l’importation pour l’approvisionnement des produits raffinés dont notre pays a besoin. La CGT au contraire, affirme que d’autres choix sont possibles.
Les dernières interventions dans les médias de la direction générale de TOTAL ne laissent plus de place aux doutes. Elle a clairement l’intention de trancher de nouveau dans le vif !

Il est maintenant certain que les projets concoctés par la direction vont vers une nouvelle diminution des capacités de raffinage en France.

Pourtant, que ce soit à La Mède ou à Donges les outils de raffinage sont nécessaires pour répondre aux besoins du pays.

Quelques chiffres pour illustré ces propos :

• 25 millions de tonnes de capacités de raffinage perdues depuis 2010
• 55 millions de tonnes de capacités de production aujourd’hui en France face à 75 millions de tonnes   de consommation tous produits confondus.
• Plus de 20 millions de tonnes d’importation de gasoil

Ces chiffres à eux seuls justifient une réflexion sur les investissements nécessaires pour combler tout ou une partie des déficits en produit.

Quelques pistes déjà avancées mais rejetées par TOTAL :

• Transformation de l’outil et investissement pour répondre mieux à la demande de gasoil

• Modernisation de l’outil de raffinage pour transformer le fuel lourd qui ne répond plus aux normes environnementales

• Réexamen du projet d’investissement proposé par l’IFP en 2010 pour réduire de moitié les importations de gasoil

Voilà, entre autre, les éléments de réflexion que la CGT met en avant pour pérenniser nos sites industriels et les emplois, qu’ils soient organiques ou sous-traitants.

La direction de TOTAL, de son côté, choisit la politique du pire. On ferme plutôt que d’investir. On détruit plutôt que de développer.
Tous les discours tenus depuis plusieurs mois vont dans ce sens et veulent faire croire à tous qu’aucune autre solution n’est envisageable.
Ce qui, naturellement, inquiète les salariés du raffinage. La souffrance psychologique, dans certains établissements, a atteint un seuil critique. Il est clair que si des incertitudes continuent de peser aussi lourdement sur les perspectives d’avenir professionnel des salariés, et détournent leur attention de la sécurité des installations, nous courrons à la catastrophe.

La CGT ne veut rien précipiter. Mais elle estime aujourd’hui qu’il est temps de discuter de cet avenir du raffinage. De discuter projet contre projet et enfin de lever toutes les inquiétudes légitimes des salariés.

La CGT demande que les déclarations de presse alarmiste de la direction cessent et qu’enfin elle daigne s’adresser clairement aux représentants du personnel et aux salariés !
La CGT n’est pas là pour accompagner une quelconque transition, car les fermetures et les restructurations ont toujours été synonymes de souffrance, de conditions de travail dégradées et dangereuses pour ceux qui restent et qui n’ont pas plus de garantie pour leur emploi.

La CGT appelle donc les salariés à débattre, et à s’organiser pour contrer les projets néfastes de TOTAL.

Un outil de raffinage Français performant et répondant aux besoins : OUI c’est possible !

La résistance est à l’ordre du jour
Nous n’avons plus d’autres choix !
Nous disons NON à la mort du raffinage !

Tract_Raffinage_201502

 

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